Une petite note pour vous rendre compte d’un retour d’expérience dont on m’a récemment fait part en matière de projet BPM.
Le client en question a lancé avec succés son projet BPM – Gestion de Dossiers dans le secteur public – en modélisant et implémentant son processus tel qu’il avait été défini par l’équipe projet et les utilisateurs métiers. Ces derniers souhaitant apporter chacun leur part du gateau avaient tant et si bien modélisé leur processus quotidien que ce dernier en était devenu excessivement complexe. Malgré cela la mise en opération du système s’est très bien déroulé mais au bout de quelques mois, tout le monde est tombé d’accord sur le fait que le processus initial était bien trop complexe et qu’un certain nombre de branches n’avaient aucune raison d’être.
Résultat : un allègement drastique de ce même processus pour en faire une deuxième version allégée et pourtant tout aussi efficace.
La leçon à en tirer est simple : inutile de chercher à faire complexe et à modéliser tous les cas possibles, mieux vaut intégrer dans la modélisation initiale les étapes cruciales du traitement métier et utiliser les capacités de gestion des exceptions du moteur workflow pour traiter en manuel les instances ne suivant pas la route initialement prévue. Ainsi le temps de mise en oeuvre est plus court, la complexité des développements moindre et l’adoption par les utilisateurs plus importante plus rapidement. Il sera bien temps ultérieurement de faire le point sur la quantité d’exceptions traitées et leur possible intégration dans une nouvelle version du processus.
Ce sont les fameuses règles de la méthode de Descartes : faire au plus simple dans un premier temps, puis élaborer ! Sur le recueil des besoins, j’ai trouve des infos très pertinentes (outre les citations de Descartes) sur cet autre blog : http://www.artdecreer.com/questions-recueil-besoins-projet/
I have always been a huge advocate of getting something simpler working as soon as possible, then add on the bells and whistles later. That manifests in two ways: first, make sure that the business analysts aren’t just « paving the cowpaths » by putting the existing overly-complex process directly into BPM without thinking about how it could be simplified. Second, pick the minimum useful part of the process that can be implemented while still seeing benefit, and do the minimum amount of customization and integration to make it work. Version 1.0 is always wrong, and you always end up reworking it, so don’t spend too much time on it!