Le désormais fameux « Web 2.0 » arrive à toute vitesse chez les éditeurs de progiciels BPM et SOA, et les blogs dédiés BPM commencent eux-aussi à en parler (lire les notes de Sandy sur le sujet par exemple).
Je ne traiterai pas en détail aujourd’hui de ce sujet ni ne tenterait de répondre à la question « quel avenir pour le BPM 2.0 ? », par contre il est indéniable que l’interactivité offerte par ces « tendances 2.0 » apporte son lot de bonnes nouvelles tant en terme de modélisation que d’exécution des processus.
Un des apports indéniables de cette nouvelle vague est l’arrivée des applications mashups. Ainsi rien de plus simple que d’intégrer dans une interface workflow d’application de gestion de dossiers sinistres la vue aérienne du bâtiment issue de Google Maps. Idem pour la vue d’une route ou d’un carrefour où a eu lieu un accident de la circulation. Autre possibilité, ajouter une carte sur laquelle le lieu de résidence des clients ou sociétaires d’une entreprise résident afin de les localiser par groupes pour mener des campagnes commerciales ou marketing dédiées. On peut facilement imaginer d’autres applications dans d’autres domaines faisant appel à ce genre de services de géolocalisation, l’affectation de ressources locales en lien avec un moteur de règles serait une autre illustration (logistique et support client, gestion des flottes techniques).
Avec la notion de « Web 2.0 », on voit également arriver des interfaces natives BPM beaucoup plus intuitives en terme d’utilisation. C’est une des caractéristiques d’à peu près tous les éditeurs que de proposer des interfaces BPM à reconstruire lors du déploiement car elles ne correspondent pas nativement à l’usage que l’Entreprise souhaite en faire. Rien que de très normal puisque par définition et hors les problématiques de workflow de formulaires, chaque application est différente et fait appel à des écrans spécifiques. Depuis peu, les technologies comme Ajax permettent d’enrichir ces interfaces natives en en simplifiant la prise en main par les utilisateurs (on savait bien évidemment le faire avant mais pas avec la même souplesse nécessairement).
Désormais, il est clair que les éditeurs de solutions à destination des entreprises se doivent de tenir compte des tendances du marché des « particuliers », ceux-ci ayant adopté ces nouvelles applications ou étant en passe de le faire et il va falloir à ces éditeurs intégrer dans leurs offres de quoi satisfaire la demande. J’ai eu l’occasion récemment de tester des interfaces BPM que je qualifierais d’interactives et franchement le progrés est net. Reste à faire entrer tout cela dans les moeurs des industriels dont la préoccupation reste avant tout l’efficacité et qui ne sont pas nécessairement orientés « nouvelles tendances ».
Je vous renvoie vers quelqu’uns des liens que j’ai pu trouver sur le sujet et qui sont particulièrement pertinents, IT|Redux et Bruce Silver.