Le monde de l’ECM et du BPM emploie, comme dans beaucoup d’autres domaines d’ailleurs, bon nombre d’acronymes qui lui sont propres. Pour autant ceux-ci ne sont pas toujours connus de tous et il m’arrive fréquemment de devoir préciser ce que signifie telle abréviation utilisée lors d’une présentation.
Vous trouverez ci-dessous la définition de 26 termes relatifs au monde de l’ECM et du BPM (donc Enterprise Content Management et Business Process Management). La liste est classée par ordre alphabétique, une deuxième note à suivre présentera les 26 autres termes de mon lexique que je vous engage à venir compléter.
Une partie des informations présentée provient du site internet CoPaS hébergé par l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne (copas.emse.fr). Les droits de reproduction sont réservés.
1. Atom
Dérivé de RSS, format de document structuré basé sur le langage XML et le protocole HTTP
2. BAM
Business Activity Monitoring (Monitoring des activités métiers) Fournit un tableau de bord, des indicateurs de mesure de la performance métier, des outils de monitoring, de reporting et permet le contrôle du rendu fonctionnel des processus métier ; associé de façon classique à un outil de BPM et considéré à juste titre comme une application à part entière.
3. BEM
Business Event Management (Gestion des évènements Métiers) Lié à EDA. Il s’agit de la technologie pour capturer, mettre en corrélation, traiter et gérer les évènements propres à un contexte métier. Encore dénommé « Complex Event Processing (CEP) ». BEM est au cœur de l’ ESB et du BAM.
4. BPEL
Business Process Execution Language (Langage d’exécution des Processus Métiers) Précédemment connu sous l’appellation BPEL4WS (BPEL for Web Services), initialement défini par BEA, IBM et Microsoft. C’est le langage balisé XML utilisé pour la définition des processus métier et qui est maintenant sous le contrôle d’ OASIS. Comme son nom l’indique il adresse l’orchestration des Web Services uniquement et est à ce titre d’ailleurs supporté par les éditeurs d’outils SOA. Les éditeurs de plateformes comme Oracle et IBM lui ont ajouté leurs propres extensions pour la prise en compte des activités humaines dans les processus.
5. BPM
Business Process Management (Gestion des Processus Métiers) Un segment logiciel particulier au sein du marché de l’intégration adressant la gestion des processus métier dans leur intégralité, depuis la modélisation, la conception et le design jusqu’au déploiement et à l’exécution, en passant par le monitoring et l’optimisation des processus faisant appel aux acteurs humains (workflow) autant qu’aux systèmes (automatisation).
6. BPMN
Business Process Management Notation (Notation pour la Gestion des Processus Métiers) Utilisée pour la modélisation graphique des processus métier (pas l’exécution). Particulièrement pertinente dans le cadre de la modélisation des processus, de leur analyse et de leur simulation. Cette notation est sous le contrôle de l’ OMG (Object Management Group).
7. BRMS
Business Rule Management System (Système de Gestion des Règles Métiers) Un segment logiciel adressant la définition, l’exécution et la gestion des règles métiers illustrées généralement par l’enchaînement ‘condition’ ==> ‘action’. Il s’agit généralement d’un moteur sous-jacent qui utilise des technologies de chaînage couplées à des fonctionnalités de défintion de règles en langage naturel ou à l’aide d’assistants, qui gère la résolution des conflits et la gestion des versions. BRMS est en totale synergie avec le BPM.
8. CEP
Complex Event Processing (Traitement des évènements complexes) Similaire au BEM, et assurant la coordination des évènements métiers et les actions inhérentes en lien avec les règles métiers prédéfinies.
9. CRM
Customer Relationship Management (Gestion de la Relation Clients)
10. Data Mining
Ensemble des techniques permettant d’aller puiser des informations pertinentes stockées dans les entreprises et leurs systèmes d’information.
11. Datamart
Sous-ensemble d’un datawarehouse; contrairement à ce dernier, le datamart est spécialisé dans un domaine particulier.
12. Datawarehouse
Outil d’aide à la décision fondé sur une base de données fédérant et homogénéisant les informations des différents services d’une organisation. En français on peut l’appeler infocentre ou entrepôt de données.
13. DTD
Document Type Definition (Définition du type de document) Un ancien standard pour définir les métadonnées XML (schéma) mais ne contenant que des informations de structure et non des types de données. Voir XSD (XML Schéma).
14. EAI
Enterprise Application Integration (Intégration des Applications d’Entreprise) Utilisé pour l’intégration d’applications en environnement propriétaire. De moins en moins considéré car remplacé par d’autres technologies comme BPM, SOA et les applications composites (BAM, etc.).
15. ECM
Enterprise Content Management (Gestion des Contenus d’Entreprise) Un système permettant la gestion des contenus non structurés (différents formats de documents) et structuré (XML) à l’échelle de l’Entreprise. L’ECM est très lié au BPM car tout processus inclut généralement le routage et la gestion d’un ensemble de contenus. Un processus lui-même constitue d’ailleurs une métadonnée qui peut être considérée comme un contenu.
16. EDA
Event-Driven Architecture (Architecture pilotée par les évènements métiers) Liée à l’ESB et au CEP.
17. EMS
Enterprise Management System (Système de Gestion d’Entreprise) Désigne les systèmes de gestion comme CA Unicenter, IBM Tivoli, HP OpenView. BAM et EMS sont en parfaite synergie. En fait certains EMS fournissent maintenant des fonctionnalités de BAM, se trouvant ainsi en concurrence avec les outils de BAM orientés BPM. Les EMS ont également commencé à fournir des facilités de gestion des Web Services et se trouvent ainsi en concurrence directe avec les outils de type ESB/SOA.
18. ERP
Enterprise Resource Planning (Planification des Ressources d’Entreprise) Suite d’applications métiers pour le monde de la Finance, de la gestion des commandes, etc. comme SAP et Oracle.
19. ESB
Enterprise Service Bus (Bus de Services d’Entreprise) Le composant clé dans une suite SOA, où des systèmes et des applications nombreux et variés doivent se connecter à un backbone et peuvent poster et recevoir des messages/évènements depuis ce dernier.
20. GED
Gestion Electronique de Documents. électronique (textuel, graphique, etc.), allant de sa création à sa destruction, en passant par sa modification, sa publication, sa diffusion, de manière à optimiser l’accés à ce document, à l’information qu’il contient et à l’information qui le concerne. Par extension, le terme GED désigne aussi les offres logicielles et les méthodologies liées qui permettent de prendre en compte la gestion des documents dématérialisés, qu’il s’agisse de documents numérisés (« imaging ») ou de documents d’origine électronique (par exemple documents bureautiques, flux d’impression).
21. Groupware
Ensemble de méthodes et de techniques de travail en équipe, ces méthodes et techniques étant «instrumentées» par des outils logiciels conçus pour améliorer les mécanismes de communication, de coopération et de coordination, spécifiques aux processus de travail.
22. Indexation
L’indexation consiste à saisir une ou plusieurs informations relatives à un document afin de la caractériser et d’en faciliter la recherche et la consultation. Ces informations sont communément appellées index, propriétés, métadonnées. L’indexation peut être une opération manuelle, semi-automatique ou automatique. Elle peut être automatique ou semi-automatique avec l’aide de la reconnaissance de caractères. On parle également de vidéocodage lorsqu’un opérateur indexe tout ou partie des documents.
23. KM – Knowledge Management
Le management des connaissances est le processus par lequel les entreprises créent de la valeur à partir de leurs actifs intellectuels ou fondés sur la connaissance.
24. LAD
Lecture Automatique de Documents. Application de conversion des documents papier en données caractères et images. Une application de LAD peut reconnaître les marques, les caractères imprimés, les caractères pré-casés, les caractères manuscrits en caractères d’imprimerie, les mots manuscrits.
25. Map
ou Process Definition Dans un contexte BPM, désigne le flux relatif au processus géré, et comprenant une succession de tâches et d’options de routage (conditions, assignations, notifications, alertes, délais, etc.).
26. Métadonnée
Dans le cadre d’un outil de BPM/Workflow, désigne un attribut ou une propriété personnalisée. Représente des élements de données qui peuvent être affichés, mis à jour, évalués, utilisés pour router une tâche, etc.
Retrouvez la suite de ces définitions dans une prochaine note.
1. Atom
Dérivé de RSS, format de document structuré basé sur le langage XML et le protocole HTTP
2. BAM
Business Activity Monitoring (Monitoring des activités métiers) Fournit un tableau de bord, des indicateurs de mesure de la performance métier, des outils de monitoring, de reporting et permet le contrôle du rendu fonctionnel des processus métier ; associé de façon classique à un outil de BPM et considéré à juste titre comme une application à part entière.
3. BEM
Business Event Management (Gestion des évènements Métiers) Lié à EDA. Il s’agit de la technologie pour capturer, mettre en corrélation, traiter et gérer les évènements propres à un contexte métier. Encore dénommé « Complex Event Processing (CEP) ». BEM est au cœur de l’ ESB et du BAM.
4. BPEL
Business Process Execution Language (Langage d’exécution des Processus Métiers) Précédemment connu sous l’appellation BPEL4WS (BPEL for Web Services), initialement défini par BEA, IBM et Microsoft. C’est le langage balisé XML utilisé pour la définition des processus métier et qui est maintenant sous le contrôle d’ OASIS. Comme son nom l’indique il adresse l’orchestration des Web Services uniquement et est à ce titre d’ailleurs supporté par les éditeurs d’outils SOA. Les éditeurs de plateformes comme Oracle et IBM lui ont ajouté leurs propres extensions pour la prise en compte des activités humaines dans les processus.
5. BPM
Business Process Management (Gestion des Processus Métiers) Un segment logiciel particulier au sein du marché de l’intégration adressant la gestion des processus métier dans leur intégralité, depuis la modélisation, la conception et le design jusqu’au déploiement et à l’exécution, en passant par le monitoring et l’optimisation des processus faisant appel aux acteurs humains (workflow) autant qu’aux systèmes (automatisation).
6. BPMN
Business Process Management Notation (Notation pour la Gestion des Processus Métiers) Utilisée pour la modélisation graphique des processus métier (pas l’exécution). Particulièrement pertinente dans le cadre de la modélisation des processus, de leur analyse et de leur simulation. Cette notation est sous le contrôle de l’ OMG (Object Management Group).
7. BRMS
Business Rule Management System (Système de Gestion des Règles Métiers) Un segment logiciel adressant la définition, l’exécution et la gestion des règles métiers illustrées généralement par l’enchaînement ‘condition’ ==> ‘action’. Il s’agit généralement d’un moteur sous-jacent qui utilise des technologies de chaînage couplées à des fonctionnalités de défintion de règles en langage naturel ou à l’aide d’assistants, qui gère la résolution des conflits et la gestion des versions. BRMS est en totale synergie avec le BPM.
8. CEP
Complex Event Processing (Traitement des évènements complexes) Similaire au BEM, et assurant la coordination des évènements métiers et les actions inhérentes en lien avec les règles métiers prédéfinies.
9. CRM
Customer Relationship Management (Gestion de la Relation Clients)
10. Data Mining
Ensemble des techniques permettant d’aller puiser des informations pertinentes stockées dans les entreprises et leurs systèmes d’information.