L’arrivée des solutions de Case Management sur le marché en 2011 pose nombre de questions sur la vraie différence entre ACM – Advanced Case Management – et BPM. En complément de ma précédente note sur le sujet, voici quelques éléments différenciateurs supplémentaires pour y voir plus clair.
Le BPM s’intéresse au management du process
Le BPM propose un ensemble d’outils et de services qui ont pour rôle de fournir :
- le design le plus efficace du processus
- la meilleure exécution du processus au runtime
- l’amélioration continue du processus avec le temps
Le BPM adresse un processus déterministe : le processus est connu avant son exécution, il est exécuté de façon répétée tel qu’il a été conçu.
La modélisation, le monitoring, la simulation s’appuient sur les deux principes suivants :
- il existe un processus défini que l’on peut suivre quel que soit le contexte
- la gestion des exceptions à ce processus est traitée de façon exceptionnelle et manuelle
Avec le BPM, la gestion des exceptions nécessite une intervention spécifique d’un superviseur, hors processus défini, et la relance de l’instance du processus après ajustement. La relance doit se faire à partir d’une des étapes prédéfinies du processus.
L’ACM s’intéresse au dossier
Un dossier (ou ‘case’) est un ensemble d’informations, d’activités et de décisions qui peuvent toutes être créées et/ou regroupées de façon circonstanciée.
Une solution d’ACM autorise la capture, la collecte, la gestion et la présentation des informations relatives au dossier concerné. L’ACM autorise également l’exécution de règles, d’activités ou de processus prédéfinis ou contextuels, donc non connus ni conçus préalablement.
A la différence du BPM qui clôture un dossier en fin de processus de façon automatisée, avec l’ACM c’est le gestionnaire qui décide de clore le dossier sur la base de tout ou partie des éléments décrits ci-dessus.
Illustration (C) stock.xchng