Je reviens aujourd’hui sur la notion de classification de l’information pour compléter ma précédente note sur le sujet. Non pas qu’il y ait beaucoup de nouveautés en la matière, mais pour apporter un éclairage complémentaire, suite à divers échanges récents sur ce sujet.
Je disais en substance que les catégories permettent de classer l’information par sujets, par types de contenus et que les tags (mots clefs) permettent eux de s’intéresser au sujet, à l’information en elle-même portée par le contenant (document, donnée structurée).
Ce que l’on peut ajouter, c’est qu’il y a une dimension supplémentaire qui entre en jeu lorsqu’on utilise les tags. En effet, les catégories, elles, servent à classer l’information par types, c’est en quelque sorte un classement à deux dimensions, le type de catégorie et le niveau de profondeur de ces mêmes catégories, tel que représenté sur le schéma suivant.
Les tags apportent la troisième dimension (!). Il sera bien sûr possible de classer l’information par catégories lorsqu’on utilise les tags, mais ce qu’il manque aux catégories ce sont les notions connexes, les sujets proches, les idées approchantes. Ces liens sont founis par les tags, qui vont ainsi permettre à l’utilisateur, le consommateur de l’information, de parcourir de nouveaux documents traitant ou pouvant traiter de sujets proches de celui qu’il a trouvé à la suite de sa recherche initiale.
Prenons l’exemple de ce blog, au sein duquel j’utilise un classement initial par catégories de notes. Ceux d’entre vous qui sont intéressés par le BPM vont assez naturellement (j’espère ??) aller parcourir la catégorie « BPM / Workflow » et vont peut-être se trouver intéressés par la notion de BPMN qu’ils vont découvrir par exemple dans la note parlant de Tyner Blain. Il leur suffira alors de cliquer sur le mot clef « BPMN » pour retrouver l’ensemble des notes qui abordent ce sujet.
Comme on le voit, la notion de tag va permettre de développer une expérience différente, plus riche en matière de recherche d’information. Elle reste bien sûr complémentaire à la notion de catégorie, bien qu’il serait imaginable de ne rien classer dans des catégories et de tagguer l’intégralité des contenus du référentiel considéré, ce qui pourrait constituer une approche diiférente et assez innovante d’ailleurs. A l’inverse je ne pense pas que la notion de tag soit pertinente lorsqu’il s’agit de classer des documents bien maîtrisés, particulièrement les documents résultant d’opérations de dématérialisation (dossiers clients, contrats, factures) qui eux ne se prêtent pas au jeu de la recherche sur le contenu au sens « découverte de sujets » mais plutôt au sens « recherche d’un document particulier ».
D’autres avis ??